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Fiche de totem : Eliomys

Photo de Eliomys Floches Rose et Jaune

Floches

Intérieur : Jaune
Extérieur : Rose

Classification

  • Sous-Embranchement Vertebrata
  • Classe Mammalia
  • Ordre Rodentia
  • Famille Myoxidae

Caractéristiques

  • Taille 15 cm
  • Poids 60 à 140 g
  • Longévité 3 à 4 ans
  • Portée 2 à 7 petits
  • Gestation 3 semaines
  • Protection Espèce non-protégée
Carte de localisation

Eliomys quercinus, appelé Lérot, Lérot commun, Loir lérot, Loir des greniers ou Rat-bayard, est un rongeur nocturne de la famille des Myoxidae proche des loirs.

Si certaines populations sont encore localement relativement bien conservées (zones de prés ou bocages souvent), il est en forte régression sur une grande partie de son aire naturelle de répartition, au point même d'être considéré comme menacé de disparition sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN.

Le lérot est un petit mammifère d'une quinzaine de centimètres sans la queue et d'environ 60 à 140 grammes. Le noir autour des yeux (lui donnant un aspect de bandit masqué), le contraste entre le pelage ventral blanc et dorsal gris brun, la longue queue bicolore à extrémité élargie permettent de le reconnaître aisément. Il fait partie d'un groupe de rongeurs anciens (les myoxidae) et possède à la fois des incisives pour ronger et des dents pointues de carnassier.

C'est un animal à la fois terrestre et arboricole aux m?urs nocturnes qui dort le jour dans un nid caché dans un trou d'arbre, un ancien nid d'oiseau (voire un nichoir) ou bâtiment humain et descend au sol pour se nourrir. Comme les autres myoxidae (loirs, muscardins) européens il hiberne et entre en complète léthargie pendant l'hiver (dérangé par erreur il ne se réveille pas pour autant).

C'est une espèce en forte régression pour des raisons encore mal comprises.

Les pesticides et la dégradation générale de ses habitats (bocages, prés, prairies, arbres creux ou morts, granges et greniers pour l'hibernation) semblent pouvoir expliquer une partie de son recul.

La dégradation de l'environnement nocturne par le phénomène dit de pollution lumineuse est potentiellement en cause, mais l'interaction entre éclairage artificiel et lérot n'a pas fait l'objet d'études particulières. Malgré cela on trouve encore en France dans le commerce des poisons spécifiques pour éliminer ces animaux

Dessus gris-brun roussâtre, dessous et pattes blancs, masque noir autour des yeux et jusque sous les oreilles. Sa queue est longue, velue avec une touffe terminale noire et blanche. Ses oreilles sont grandes. Il diffère du Loir gris, entre autres, par sa tête plus pointue, son masque noir, sa coloration plus contrastées.

La peau de la queue est fragile : elle se détache aisément comme chez les autres Gliridae. C’est un moyen de défense contre certains prédateurs

On trouve le lérot dans une grande partie de l’Europe. Il occupe les milieux les plus divers depuis le niveau de la mer jusqu’à 2200 - 2500 m d’altitude. Il apprécie toutes les zones boisées, forêts de résineux ou de feuillus, mais il apparaît que ce sont les boisements mixtes qui abritent les plus fortes densités. Les terrains rocheux et caillouteux avec une couverture végétale irrégulière lui conviennent parfaitement et dans les régions de plaine, on le trouve souvent dans les murs des jardins, dans les vergers, les terrasses et les bâtiments en ruines.

Il est souvent présent dans les maisons (greniers, en été et en hiver). Il est moins arboricole que les autres Gliridae européens. Il construit un nid sphérique (entrée latérale) avec des herbes et de la mousse, le garnit de plumes et poils ou modifie un nid d’Écureuil ou d’oiseau. Le nid est placé dans un buisson, un trou d’arbre ou un nichoir. Hiberne dans un arbre creux, un trou de mur, une grotte, un grenier.

Le lérot occupe un domaine vital d'environ 150 m de diamètre qu’il défend et qu’il utilise d’une année sur l’autre.

Domaine vital: c. 150 m de diamètre pour un individu ou un groupe territoires permanents d’une année à l’autre.

Le lérot est le plus carnivore des rongeurs européens. Les proies animales, pour la plupart des insectes, entrent pour 80 % dans son régime alimentaire. Il consomme également des escargots et parfois des oiseaux. Excellent grimpeur, il lui arrive de croquer les oeufs et même les oisillons d'une couvée. Il mange également des fruits, notamment les noix et les pommes entreposées dans les greniers.

Fait des dégâts dans les vergers, les fruits entreposés, endommage les panneaux isolants dans les combles. Souvent appelé « loir ». Peut grimper sur les murs couverts de crépi.

Dernière révision par Buche le 24 février 2011 (Historique)

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