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Fiche de totem : Gonolek

Photo de Gonolek Floches Noir et Rouge

Floches

Intérieur : Rouge
Extérieur : Noir

Classification

  • Sous-Embranchement Vertébrés
  • Classe Oiseaux
  • Ordre Passériformes
  • Famille Malaconotidés

Caractéristiques

  • Taille 23 cm
  • Poids 40 à 57 g
  • Longévité 
  • Portée 
  • Gestation 
  • Protection Inconnu
Carte de localisation

Les gonoleks rouges et noirs fréquentent les savanes d'acacias, les étendues de broussailles (bushveld), les zones boisées et les épineux qui bordent les cours d'eau. On les trouve également dans les parcelles semi-arides de petits arbustes.

Cet oiseau est originaire du sud du continent africain. Son aire de distribution relativement compacte couvre le sud-ouest de l'Angola, la Namibie (excepté le désert central et le sud), le sud de la Zambie, l'ouest et le sud-ouest du Zimbabwe, le Botswana, ainsi que le nord-centre de l'Afrique du Sud.

Les gonoleks rouges et noirs vivent en solitaire ou en couples. Ce sont des oiseaux extrêmement rapides, prudents et difficiles à observer, même s'ils sont étonnamment familiers pendant la période de reproduction. Le plus souvent, on ne peut que les entendre mais il n'est pas impossible de les apercevoir, surtout pendant l'hiver austral lorsqu'ils descendent à terre pour se nourrir. Les gonoleks rouges et noirs agitent la queue quand ils se déplacent et parfois même lorsqu'ils s'arrêtent pour faire une pause. Ils sautillent avec des petits mouvements de la queue qui dévoilent leurs sous-caudales cramoisies.

Ces oiseaux proches des pies-grièches marquent leur territoire en délivrant de puissants sifflements ou en produisant de profondes plaintes à partir du sommet des arbres et des buissons. Ces cris durent toute l'année mais ils sont plus fréquents pendant la reproduction. Les territoires mesurent à peine 5 hectares dans un habitat optimum mais ils peuvent atteindre entre 10 et 12 ha s'ils sont plus pauvres en ressources. Quand leur territoire et contesté, les gonoleks inclinent leurs corps avec excitation, lui impriment des mouvements latéraux et agitent leur queue, espérant être le plus dissuasif possible.

Les gonoleks recherchent leur nourriture à l'étage inférieur de la végétation ou sur le sol. Ils avancent par petits bonds successifs, balaient les débris d'un mouvement latéral du bec à la manière des grives et inspectent les morceaux d'écorce entre lesquels ils trouvent un peu d'espace. Ils glanent assez régulièrement sur les troncs les branches et les feuilles. Parfois, ils poursuivent les insectes dans les airs. Les gonoleks semblent former des associations avec certains prédateurs terrestres, profitant du fait qu'ils font fuir les proies pour s'en emparer.

Le gonoleks rouges et noirs sont monogames et territoriaux. Pendant la période de séjour au nid de la seconde nichée, un oiseau supplémentaire, sans doute un juvénile d'une couvée précédente, est aperçu près du nid mais il ne joue pas le rôle d'assistant. La saison de nidification coïncide avec la saison des pluies. Les chants atteignent leur apogée juste avant la ponte mais ils se font très discrets pendant l'incubation et le séjour des jeunes au nid. Dans les broussailles du Kalahari, la densité est estimée à 2 oiseaux pour 10 hectares, alors que dans les savanes pourvues de grands acacias, elle est d'un oiseau par hectare. Les gonoleks sont très sensibles aux perturbations et sont capables de détruire le nid à toutes les étapes, de sa construction jusqu'à l'incubation sans qu'on sache exactement pour quel raison. L'occupation du nid par un parasite peut fournir un élément de réponse. Le succès des nichées est très variable, de 30 à 62%. Les gonoleks peuvent élever 2 couvées et l'intervalle qui les sépare peut être aussi réduit que 2 semaines. En cas d'échec, les couvées de substitution ne sont pas rares.

Les gonoleks rouges et noirs consomment des arthropodes, en particulier des insectes et leurs larves. Ils ingurgitent des hyménoptères (fourmis), des coléoptères (scarabées) et de lépidoptères (chenilles). Les milles-pattes sont régulièrement consommés, les baies et les noix constituent des aliments occasionnels.

Dernière révision par Muntjac7 le 25 juillet 2017 (Historique)

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